Publié dans Société

« Akademia Malagasy » - Hommage en l’honneur d’Issouf Ben Assoumacou

Publié le jeudi, 25 mai 2023



Président de la section académique de Mahajanga en 2022. Issouf Ben Assoumacou a fait du chemin avant d’arriver à ce poste. Il était à la fois un brillant enseignant, un repère dans le monde musulman à Madagascar ainsi qu’un homme politique au sens noble des termes. L’« Akademia Malagasy » lui a rendu hommage hier, dans le cadre de la réunion mensuelle des académiciens.
Issouf Ben Assoumacou est né le 26 mars 1949 dans la Commune de Morafeno, ex-Province de Mahajanga, d'un père marchant d'épices et d'une mère femme au foyer. Il a commencé sa carrière d’enseignant en 1973, en tant que stagiaire. Il enseignait dans plusieurs établissements (EPP, CEG, Lycée), avant d’être désigné chef ZAP (Zone d’administration pédagogique) à Mahabibo et assistant pédagogique au sein de la Circonscription scolaire (CISCO) de Mahajanga. Ce passionné de l’enseignement a également suivi une formation de 3 ans auprès de l’Institut national de formation pédagogique (INFP) situé à Mahamasina, en tant que professeur et conseiller pédagogique en L1 français - anglais. Il a ensuite travaillé à la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) de Boeny au projet redressement du système éducatif malagasy. Il a été nommé adjoint pédagogique de la CISCO de Mahajanga, avant d’être nommé à la tête de la Circonscription. Même au cours de sa retraite, il a été recruté comme vacataire pour dispenser des cours de psychologie au centre régional de l’INFP de Mahajanga. Il a également donné des cours à l'école de tourisme et à l'Institut de langues et civilisations au sein de l'université de Mahajanga.
Par ailleurs, il a occupé des places dans la politique, d’abord dans son Fokontany natal et ensuite dans la Commune urbaine de Mahajanga. Il y a été deux fois membres du Conseil municipal, notamment en 1983 et en 2003. Issouf Ben Assoumacou a aussi été actif et sportif, tant dans le foot que dans le handball. Il a même été président de la ligue à Mahajanga.
Ce père de l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Elia Béatrice Assoumacou, est décédé le 16 octobre 2022, alors qu’il venait d’accepter l’office du Président de la Branche de l’ « Akademia Malagasy » à Mahajanga. « L’ "Akademia Malagasy" a perdu un pilier certes, mais j'ose croire pourtant qu’il reste un modèle et une source d’inspiration pour ses amis académiciens, ses enfants, ses élèves et la nouvelle génération de Boeny, de Sofia, de Melaky et de Betsiboka », a confié le président de l’Académie, François Rajaoson. Outre la communication orale scientifique, une cérémonie en l’honneur de cette illustre personne s’est tenue hier à Tsimbazaza.
P.R.



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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